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République Algérienne Démocratique et Populaire
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Algérie - Ligue des Etats Arabes

La Ligue des Etats Arabes est une organisation régionale qui a été créée le 22 mars 1945. Elle comprend 22 pays arabes et son siège est basé au Caire.

L’Algérie a rejoint la Ligue des Etats Arabes le 16 août 1962, soit quarante jours après son indépendance.

L’Algérie a accueilli, depuis son adhésion à la Ligue des Etats Arabes, 3 sommets, respectivement :

  • Le sommet ordinaire d’Alger de novembre 1973, s’est tenu après la guerre d’octobre 1973 en présence de 16 pays. L’adhésion de la république de Mauritanie à la Ligue est l’un des résultats les plus importants de ce sommet, compte tenu du rôle prépondérant joué par l’Algérie à cet égard.

  • Le sommet d’urgence de l’Algérie (Sommet de l’intifada), juin 1988, a été convoqué à l’initiative du Président Chadli Ben Jedid pour soutenir politiquement et financièrement l’intifada palestinienne. En marge de ce sommet, les dirigeants des pays du Maghreb se sont réunis le 10 juin 1988 dans la ville de Zeralda et ont publié une déclaration dans laquelle ils ont décidé de créer l’Union du Maghreb arabe.

  • Le Sommet ordinaire d’Alger de mars 2005, a été le premier sommet ordinaire à être organisé après l’approbation de la périodicité annuelle dans les capitales arabe, par ordre alphabétique des Etats membres.

Le sommet d’Alger de 2005, tenu sous le thème "Dimensions politiques, structurelles et organisationnelles de la réforme", a constitué un précédent parmi les sommets en terme de l’importance de la présence internationale et régionale qui a accompagné ses actions et le nombre des discours prononcés par des représentants d’organisations internationales et régionales et de pays, tels que l’Union africaine, les Nations Unies, l’Union européenne, la Turquie et l’Espagne, ce qui a suscité l’intérêt d’autres pays, y compris des pays arabes, au sujet du potentiel diplomatique dont dispose l’Algérie pour mener l’action arabe commune et l’intégrer dans la sphère internationale.

Il ressort de ce qui précède que tous les sommets que l’Algérie a accueillis, étaient liés à des enjeux importants et à des dossiers vitaux qui en ont fait des étapes incontournables du parcours de la Ligue des Etats Arabes.

L’Algérie est un membre actif de la Ligue des Etats Arabes, qui a toujours œuvré à promouvoir l’action collective arabe, surmonter les divergences entre les Etats membres et soumettre des propositions constructives de réforme de la Ligue des Etats Arabes, en vue de redonner un élan à une action arabe commune, de manière à réaliser les aspirations et les intérêts des peuples arabes, tout en adhérant aux principes et droits immuables qui ne changent pas avec les circonstances, en particulier la cause palestinienne.

Au sujet de la réforme, du développent de la ligue et de l’enrichissement du dossier de la réforme, il a été noté que le document présenté par l’Algérie au Sommet de 2005 était le seul document complet et objectif, préparé par des professeurs et des expertes et présenté sous forme d’une nouvelle charte de la ligue arabe dans une perspective algérienne qui reflète l’expérience et les acquis politiques de notre pays.

Dans le cadre de la réforme et du développement de la Ligue des Etats Arabes, l’Algérie préside le quatrième groupe de travail chargé de développer la dimension populaire de la ligue, et l’Arabie Saoudite préside le premier groupe de travail chargé de réviser la charte et de développer le cadre intellectuel de l’organisation. La Tunisie préside le deuxième groupe de travail sur le développement des organes et des fonctions de la ligue. L’Iraq préside le troisième groupe de travail chargé du développent du travail économique et social.

Dans le même contexte, il convient de rappeler que l’ancien secrétaire général de la ligue, M.Nabil Elaraby, avait formé un comité chargé d’élaborer le système d’action arabe conjoint, dirigé par le diplomate algérien Lakhdar Brahimi, qui a présenté un rapport en 2013.

Depuis son adhésion à cette organisation, l’Algérie a déployé des efforts constants pour soutenir la cause palestinienne, que ce soit par son engagement de principe et ferme à apporter un soutien politique, matériel, et financier pour le budget de l’état de Palestine, et par sa contribution au soutien des Etats membres en exonérant la somalie de payer la dette ou l’aide apporté au Yémen, à la Syrie et à d’autres pays arabes qui souffrent de crises.

D’autre part, l’Algérie s’est toujours engagée à verser ses parts annuelles au secrétariat de la ligue, ainsi qu’à ses institutions spécialisées, pour une valeur totale de neuf million de dollars américains.

A ce jour, l’Algérie abrite les institutions suivantes de la Ligue arabe :

    • L’Institut Supérieur Arabe de Traduction;

    • Le Centre arabe de prévention des séismes et des catastrophes naturelles;

    • Projet de munition arabe;

    • l’Union arabe du Fer et de l’Acier.

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